Nous assistons à des débats plus nuancés sur l’incidence en aval de l’IA, ce qui sera important pour discerner les gagnants à long terme dans ce secteur.
Une poignée de sociétés des marchés émergents et leurs technologies de semi-conducteurs sous-jacentes ont joué un rôle crucial dans la mise en place de solutions d’IA générative.
Le monde des marchés émergents est également mûr pour de nouvelles vagues d’innovation matérielle et de prouesses dans la conception de puces qui s’intègrent dans les produits d’IA.
On se souviendra de la saison une de la saga de l’intelligence artificielle pour son scénario plutôt simple : les marchés ont rapidement récompensé les sociétés de semi-conducteurs et de matériel informatique pour avoir alimenté l’IA1 (certaines à juste titre, d’autres non), d’autant plus que la vague de l’IA a heureusement coïncidé avec un creux cyclique des stocks dans la chaîne d’approvisionnement technologique. Nous pensons que la saison deux comportera des débats plus nuancés sur l’incidence en aval de l’IA, qui auront leur importance pour discerner les gagnants à long terme dans ce secteur. En tant qu’investisseurs des marchés émergents, nous suivons la situation de près, car une poignée de sociétés des marchés émergents cherchent à accroître leur avantage concurrentiel en mettant en place des solutions d’IA générative.
L’utilisation de ChatGPT est devenue omniprésente. Microsoft2 a pris de l’avance avec des outils comme son « compagnon d’IA » Copilot, et les sociétés de services informatiques revendiquent un nombre croissant de projets d’IA. On pourrait penser que les entreprises constateraient immédiatement la valeur liée de l’adoption de l’IA, mais le monde des entreprises est tellement accablé par la disparité des données, les contraintes réglementaires et de protection des renseignements personnels ainsi que l’aversion au risque face à un changement sismique, qu’elles pourraient avoir du mal à réaliser d’importants gains d’efficacité.
Les révolutions technologiques passées ont été portées par l’enthousiasme des consommateurs, mais là aussi, nous avons besoin d’applications d’IA vraiment utiles qui peuvent fonctionner sur nos appareils. Les téléphones intelligents pourraient faire un retour en force si des cas d’utilisation convaincants entraînaient un cycle de remplacement mondial. Certains fabricants d’ordinateurs personnels qualifient certains de leurs produits de « PC IA », mais avons-nous vraiment besoin d’un nouveau cycle d’ordinateurs personnels?
Au cours de l’exercice clos en janvier 2023, Nvidia a enregistré quelque 15 milliards de dollars de revenus pour ses centres de données qui hébergent ses activités d’IA3. Pour l’exercice clos en janvier 2025, les clients de Nvidia devraient dépenser près de 100 milliards de dollars4 en puces d’IA. À quoi ressemblera le rendement du capital investi alors que ces plans d’investissement sont en quête de facteurs favorables aux revenus?
Le secteur évolue rapidement et les fossés ne sont peut-être pas aussi larges qu’ils paraissent. Par conséquent, l’optimisme à l’égard des possibilités futures doit être tempéré par le risque de perturbation. Dans de monde de possibilités, il est clair que nous nous dirigeons vers le grand inconnu.
Dans le monde émergent, une poignée de sociétés et leurs technologies de semi-conducteurs sous-jacentes ont joué un rôle crucial dans la mise en place de solutions d’IA générative, notamment les unités de traitement graphique (UGC) des centres de données de Nvidia.
Le monde des marchés émergents est également mûr pour de nouvelles vagues d’innovation matérielle et de prouesses dans la conception de puces qui s’intègrent dans les produits d’IA. Ces segments sont plus complexes, mais nous devons garder un œil sur l’évolution des semi-conducteurs liés aux téléphones intelligents, dans lequel MediaTek exerce ses activités, ou sur les fabricants de designs originaux et spécifiques qui pourraient gagner de nouveaux marchés grâce aux efforts de conception des puces des grandes plateformes, y compris des entreprises comme Google, Meta et Amazon.
La première saison de l’IA a eu pour thème « vous le voyez, vous y croyez ». La deuxième saison sera plus complexe et pourrait donner lieu à des résultats très différents pour les cours boursiers. Face à toutes ces hyperboles, le Fonds marchés en développement Invesco demeure un investisseur à long terme dans des entreprises très différenciées qui présentent une croissance durable, un avantage concurrentiel durable, une solide gouvernance (et donc une répartition du capital) et une foule d’options réelles intégrées à leurs franchises qui, selon nous, se matérialiseront au fil des ans.
L’iShares Semiconductor ETF s’est apprécié de 61 % au 7 mai 2024.
Au 31 mars 2024, Microsoft, Meta, Google, Nvidia et Amazon représentaient 0 % du Fonds marchés en développement Invesco. Taiwan Semiconductor Manufacturing Corp., Samsung Electronics, SK Hynix et Mediatek représentaient respectivement 9,3 %, 6,4 %, 0,8 % et 0,2 %.
Source : Rapport annuel de Nvidia, mars 2023.
Source : Bernstein Research, mai 2024.
En l’absence de réformes majeures, la croissance économique de la Chine devrait être plus lente, mais aussi de meilleure qualité, grâce à une discipline concurrentielle, une meilleure répartition du capital et une consolidation croissante.
Juste à temps pour la Saint-Valentin, le gestionnaire de portefeuille principal Ido Cohen fait état de l'impact de la technologie sur les rencontres, sur le marché en plein essor des services de rencontres en ligne et sur les occasions de placement que son équipe détecte dans cet univers.
Comment une approche souple des contraintes de portefeuille peut aider à générer des rendements potentiels.
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Image de l’en-tête : Wang Yukun / Getty
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Les risques liés aux placements dans des titres d’émetteurs étrangers, y compris sur les marchés émergents, peuvent inclure les fluctuations de change, l’instabilité économique et politique et les particularités fiscales des pays étrangers.
De façon générale, la valeur des actions fluctue, parfois beaucoup, à la suite d’activités propres à la société concernée ou en fonction des conditions du marché, de l’économie ou de la situation politique.
Les dépenses en immobilisations s’entendent de l’utilisation de fonds par une société pour acquérir ou mettre à niveau des actifs physiques comme des propriétés, des immeubles industriels ou de l’équipement.
Les placements dans des titres de sociétés chinoises comportent des risques supplémentaires, dont les suivants : l’économie chinoise diffère souvent défavorablement de l’économie américaine sur les plans de la structure, du développement général, de l’intervention gouvernementale, de la répartition de la richesse, du taux d’inflation, du taux de croissance, de la répartition des ressources et du réinvestissement du capital, entre autres. L’administration centrale a historiquement exercé un contrôle substantiel sur pratiquement tous les secteurs de l’économie chinoise au moyen de la réglementation administrative et de la propriété étatique, alors que les mesures prises par les autorités centrales et locales chinoises continuent d’avoir une incidence importante sur la conjoncture économique du pays.
Le rendement d’un placement dont les émetteurs sont concentrés dans une région ou un pays donné, comme la Chine et la région Asie-Pacifique, dépendra vraisemblablement des conditions prévalant dans cette région ou dans ce pays et risque d’être plus volatil que celui de placements diversifiés sur le plan géographique.
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Les actions des sociétés en croissance ont tendance à être plus sensibles aux variations des bénéfices et peuvent être plus volatiles.
Les actions des sociétés à petite et moyenne capitalisation sont habituellement plus vulnérables en cas d’événements défavorables et peuvent être plus volatiles ou moins liquides ou leurs possibilités de revente peuvent être limitées.
Les opinions exprimées ci-dessus sont celles de l’auteur en date du 21 mai 2024. Les présents commentaires ne doivent pas être interprétés comme des recommandations, mais comme une illustration de thèmes généraux. Les énoncés prospectifs ne garantissent pas les résultats futurs. Ils comprennent des risques, des incertitudes et des hypothèses; il n’est pas garanti que les résultats réels ne seront pas considérablement différents des attentes.
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