Marchés et économie L’instabilité géopolitique se poursuit à l’aube de la nouvelle année
Dans le monde entier, les marchés ont gagné du terrain l’an dernier, malgré l’incertitude géopolitique, une tendance qui, selon moi, devrait se poursuivre.
La plupart des observateurs des marchés pensent que la Réserve fédérale va commencer à abaisser les taux lors de sa réunion de septembre.
Dans cet article, j’étudie la réaction du marché au début du cycle d’assouplissement de la Fed en 1995, en précisant certains éléments importants qui différencient la période actuelle de l’année 1995.
Je m’attends à ce que la Fed n’abaisse ses taux que de 25 points de base, mais je suis d’avis que cette baisse marquera le début d’un cycle d’assouplissement probablement très important.
Au cours des dernières semaines, il m’est apparu évident que les États-Unis devraient très probablement éviter la récession, et que la Réserve fédérale américaine (Fed) devrait commencer à abaisser son taux directeur. Cette situation me fait de plus en plus penser au cycle de resserrement de 1994-1995. Je crois que nous sommes tous d’accord pour dire que cette période se termine bien, car elle ne s’est pas soldée par une récession. Même si, généralement, l’histoire ne se répète pas, elle fonctionne généralement par cycles qui reviennent. J’espère donc qu’en étudiant ce qu’il s’est passé sur les marchés lorsque la Fed a commencé à abaisser les taux en 1995, nous saurons en tirer des leçons.
Tout d’abord, je crois qu’il est important de rappeler les dates1 :
Comment les marchés ont-ils réagi au cours des six premiers mois, lorsque la Fed a commencé à assouplir sa politique le 6 juillet 1995? Du 6 juillet 1995 au 5 janvier 1996 :
Globalement, les rendements ont été plus modérés au cours des six mois suivants (du 5 janvier 1996 au 5 juillet 1996). L’indice S&P 500 a progressé, mais plus modestement, de 6,6 %.2 Les actions de sociétés à petite capitalisation ont également inscrit des gains plus modestes, tout comme les actions internationales.2 Les obligations ont également inscrit des gains plus faibles. Les actions de croissance ont surpassé les actions de valeur au cours de cette période, le secteur des technologies ayant inscrit le rendement le plus élevé (15,10 % pour les sociétés du secteur des technologies du S&P 500).2 Selon moi, la baisse de taux de 75 points de base n’a pas été suffisante pour permettre aux actifs risqués de progresser.
Il est important de souligner que le cycle de resserrement des années 1994 et 1995 a été considéré comme « préventif ». Autrement dit, l’inflation était relativement faible, mais la Fed craignait une forte augmentation en raison de la contraction du marché de l’emploi. Comme l’a expliqué le président de la Fed de l’époque, Alan Greenspan, lors de son discours devant le Congrès en 1997, « l’effet de la politique monétaire sur l’activité économique n’étant pas immédiat, la prise de mesures préventives pour contrer les pressions inflationnistes potentielles est devenue une caractéristique importante de la politique monétaire. Par conséquent, cette approche a élevé la science de la prévision à un niveau encore plus important dans les délibérations autour de la politique monétaire. »3
Lorsque la Fed a commencé à resserrer sa politique monétaire en février 1994, le taux de chômage s’établissait à 6,5 %. Il est retombé à 5,4 % en février 1995, lorsque la Fed a mis fin à son cycle de resserrement, ce qui suggère un important décalage de l’effet de la politique monétaire, ce qu’Alan Greenspan a souligné.4 Le taux de chômage s’établissait à 5,7 % lorsque la Fed a commencé à assouplir sa politique en juillet 1995.3 Lorsque l’assouplissement a pris fin en janvier 1996, le taux de chômage avait en fait légèrement augmenté, à 5,8 %, ce qui illustre encore une fois ce décalage.4
Le cycle de resserrement des années 2022 et 2023 n’était quant à lui absolument pas préventif; je dirais plutôt qu’il a été réactif, et même purement et simplement tardif. L’inflation avait fortement augmenté, mais cette hausse avait d’abord été considérée comme transitoire, avant que la Fed ne commence enfin à resserrer sa politique monétaire en mars 2022. Toutefois, en raison de la situation du marché de l’emploi après la pandémie de COVID, le taux de chômage avait nettement diminué (il s’établissait à 3,6 % en mars 2022)4 et, également en raison des politiques liées à la COVID, de nombreuses mesures de relance budgétaire avaient été mises en place. De plus, de nombreux consommateurs américains avaient décidé de conserver leurs logements qu’ils avaient déjà financés ou refinancés au moyen de prêts hypothécaires à faible taux fixe à long terme, de sorte qu’ils étaient davantage protégés contre l’effet d’un resserrement musclé.
Les conditions économiques étaient donc différentes en 1995; le taux de chômage était plus élevé qu’aujourd’hui et les consommateurs moins résilients. Par conséquent, même si le resserrement a été plus énergique au cours du dernier cycle de la Fed, avec des relèvements de taux de 525 points de base en 2022 et 2023, comparativement à 300 points de base en 1994 et 1995, l’économie semble plus en mesure de résister à la pression. En outre, les prévisions de baisses de taux sont très différentes aujourd’hui. On s’attend en effet à des réductions d’environ 200 points de base au cours de la prochaine année5, ce qui stimulerait bien plus les actifs risqués au cours des prochains mois que les faibles baisses de 75 points de base décidées par la Fed entre juillet 1995 et janvier 1996. Dans ce contexte, les marchés devraient anticiper une réaccélération de l’économie à la fin de 2024 ou au début de 2025, ce qui, selon moi, se traduirait par une très bonne performance des actifs risqués. Plus précisément, je m’attends à une surperformance au moins modérée des titres cycliques et des titres de sociétés à petite capitalisation. Je prévois également un affaiblissement du dollar américain, ce qui pourrait favoriser les actions internationales. De plus, je m’attends à ce que les titres à revenu fixe, en particulier les obligations municipales et à rendement élevé, et les fiducies de placement immobilier (FPI), produisent des gains.
Cela dit, nous devons reconnaître que chaque politique monétaire et contexte économique est différent et que, par conséquent, chaque environnement de marché est différent. Je ne serais pas surprise d’observer une volatilité importante sur les marchés et même quelques délestages au cours des prochaines semaines, surtout en prévision de la réunion de septembre de la Fed et de l’élection présidentielle de novembre, mais aussi en réaction à la faiblesse des données économiques, car les « mauvaises nouvelles » ne sont plus des « bonnes nouvelles », mais restent simplement des « mauvaises nouvelles ».
Cette semaine, nous allons recevoir les indices des directeurs d’achats de plusieurs pays, ainsi que le rapport de l’enquête américaine sur les postes à pourvoir et le taux de rotation de la main-d’œuvre, une ressource utile pour évaluer le niveau de resserrement du marché de l’emploi. Je lis d’ailleurs systématiquement le Livre beige de la Réserve fédérale, que je trouve très intéressant et qui contient habituellement de précieux renseignements. La Banque du Canada se réunit cette semaine, et j’espère qu’elle va de nouveau décider d’abaisser son taux directeur, car cela devrait renforcer la confiance de la Fed et l’encourager à assouplir à son tour sa politique monétaire.
La publication la plus attendue cette semaine est sûrement le rapport sur l’emploi aux États-Unis de vendredi, à l’égard duquel les marchés montrent déjà des signes de nervosité. L’indicateur le plus important de ce rapport sera la croissance des salaires, et je pense qu’elle sera relativement modérée. Toutefois, je ne saurais trop insister sur le fait que, quelle que soit la teneur du rapport, ce dernier n’empêchera pas la Fed de réduire son taux directeur en septembre. Je m’attends à ce que la Fed n’abaisse ses taux que de 25 points de base, mais je suis d’avis que cette baisse marquera le début d’un cycle d’assouplissement probablement très important. De plus, si nous nous basons sur la politique d’assouplissement des années 1995 et 1996, ce nouveau cycle devrait, selon moi, créer un environnement positif pour les actifs risqués au cours des prochains mois.
Date |
Événement |
Ce que cela nous indique |
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3 sept. |
Indice des directeurs d’achats du secteur de la fabrication des États-Unis
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Indique la santé économique du secteur de la fabrication. |
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Indice ISM des directeurs d’achats du secteur de la fabrication des États-Unis
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Indique la santé économique du secteur de la fabrication. |
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Indice des directeurs d’achats du secteur de la fabrication de la Chine
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Indique la santé économique du secteur de la fabrication. |
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Indice Caixin des directeurs d’achats du secteur des services de la Chine
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Indique la santé économique du secteur des services. |
4 sept. |
Indice des directeurs d’achats du secteur des services de la zone euro
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Indique la santé économique du secteur des services. |
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Indice des directeurs d’achats du secteur des services du Royaume-Uni
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Indique la santé économique du secteur des services. |
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Indice des prix à la production de la zone euro
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Mesure la variation des prix payés aux producteurs de biens et de services |
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Production industrielle au Brésil
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Indique la santé économique du secteur industriel. |
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Décision de politique monétaire de la Banque du Canada |
Présentation de la plus récente décision sur la trajectoire des taux d’intérêt. |
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Enquête américaine sur les postes à pourvoir et le taux de rotation de la main-d’œuvre
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Recueille des données sur les postes à pourvoir, les embauches et les cessations d’emploi. |
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Produit intérieur brut de la Corée
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Mesure l’activité économique d’une région |
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Livre beige de la Réserve fédérale américaine
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Résume de l’information anecdotique sur les conditions économiques actuelles dans chacun des 12 districts de la Fed. |
5 sept. |
Vente au détail dans la zone euro
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Indique la santé du secteur du commerce de détail. |
Source de toutes les données historiques sur le niveau des taux d’intérêt aux États-Unis : Réserve fédérale américaine, au 3 septembre 2024
Source : Bloomberg, L.P., au 3 septembre 2024
Source : Alan Greenspan, discours devant le Congrès, janvier 1997
Source : US Bureau of Labor Statistics, au 31 août 2024
Source : Outil Fedwatch de CME Group, au 3 septembre 2024
Dans le monde entier, les marchés ont gagné du terrain l’an dernier, malgré l’incertitude géopolitique, une tendance qui, selon moi, devrait se poursuivre.
La tendance croissante au conservatisme budgétaire, l’importance soutenue de la politique monétaire, l’intensification des risques géopolitiques et l’innovation technologique pourraient dicter l’orientation des marchés mondiaux au cours de la nouvelle année.
La déréglementation et les baisses d’impôt pourraient stimuler la croissance de l’économie et du marché américains, tandis que les droits de douane et les restrictions en matière d’immigration pourraient poser des défis.
Renseignements importants
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Image : Joseph Sohm / Getty
Cet article fait référence au marché américain et son contenu peut ne pas s’appliquer au Canada.
Tout placement comporte un risque, y compris un risque de perte.
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Le présent document ne constitue pas une recommandation d’une stratégie ou d’un produit de placement destinés à un investisseur en particulier. L’investisseur devrait consulter un spécialiste des placements avant de prendre une décision de placement.
De façon générale, la valeur des actions fluctue, parfois beaucoup, à la suite d’activités propres à la société concernée ou en fonction des conditions du marché, de l’économie ou de la situation politique.
Les actions de petites et moyennes entreprises ont tendance à être davantage exposées aux changements défavorables et peuvent être plus volatiles ou moins liquides, ou être soumises à des restrictions relativement à leur revente.
La rentabilité des entreprises du secteur des services financiers dépend de la disponibilité et du coût de l’argent et peut fluctuer considérablement en fonction des changements dans la réglementation gouvernementale, les taux d’intérêt et les conditions économiques générales. Ces entreprises sont souvent dotées d’un important levier financier.
Les entreprises du secteur de l’énergie peuvent être touchées par les réglementations étrangères, fédérales ou étatiques régissant la production, la distribution et la vente d’énergie de même que par l’offre et la demande de ressources énergétiques. La volatilité à court terme des prix de l’énergie peut causer des fluctuations des cours des actions.
Dans le cas d’un placement de style valeur, il existe un risque que les évaluations ne s’améliorent pas ou que les rendements soient inférieurs à ceux d’autres styles de placement ou de l’ensemble des marchés boursiers.
Les actions des sociétés en croissance ont tendance à être plus sensibles aux variations des bénéfices et peuvent être plus volatiles.
Le secteur de la santé est exposé à des risques liés à la réglementation gouvernementale, et à l’obsolescence causée par les progrès scientifiques et les innovations technologiques.
Les risques liés aux placements dans des titres d’émetteurs étrangers, y compris sur les marchés émergents, peuvent inclure les fluctuations de change, l’instabilité économique et politique et les particularités fiscales des pays étrangers.
Les placements en titres à revenu fixe sont exposés au risque de crédit de l’émetteur et subissent les effets des variations de taux d’intérêt. Les cours des obligations baissent généralement lorsque les taux d’intérêt augmentent, et vice versa; c’est ce qu’on appelle le « risque de taux d’intérêt ». Un émetteur peut se retrouver dans l’incapacité de payer les intérêts ou de rembourser le capital, ce qui entraîne une baisse de la valeur de ses titres et de sa cote de crédit.
Les obligations spéculatives comportent un risque plus élevé de défaut ou de fluctuation de prix en raison des variations de la cote de solvabilité de l’émetteur. La valeur des obligations spéculatives fluctue davantage que celle des obligations de grande qualité et peut subir de fortes baisses sur de courtes périodes.
Les titres municipaux sont assujettis au risque que les conditions législatives ou économiques aient une incidence sur la capacité d’un émetteur à effectuer des paiements de capital ou d’intérêts.
Les placements dans des instruments immobiliers peuvent fluctuer en fonction de facteurs économiques, juridiques ou environnementaux qui se répercutent sur les valeurs des biens, les loyers ou les taux d’occupation des immeubles. Les entreprises immobilières, y compris les FPI ou des structures similaires, sont généralement des sociétés à petite ou moyenne capitalisation et leurs actions peuvent être volatiles et peu liquides.
Le resserrement de la politique monétaire comprend des mesures prises par une banque centrale pour freiner l’inflation.
Un point de base correspond à un centième de point de pourcentage.
L’indice S&P 500® est un indice non géré considéré comme représentatif du marché boursier américain.
L’indice Russell 1000®, marque de commerce ou marque de service de Frank Russell Co.®, est un indice non géré considéré comme représentatif des actions à grande capitalisation.
L’indice de croissance Russell 1000®, marque de commerce ou marque de service de Frank Russell Co.®, est un indice non géré considéré comme représentatif des actions de croissance à grande capitalisation.
L’indice de valeur Russell 1000®, marque de commerce ou marque de service de Frank Russell Co.®, est un indice non géré considéré comme représentatif des actions de valeur à grande capitalisation.
L’indice Russell 2000®, marque de commerce ou marque de service de Frank Russell Co.®, est un indice non géré considéré comme représentatif des actions à petite capitalisation.
L’indice de valeur Russell 3000®, marque de commerce ou marque de service de Frank Russell Co.®, est un indice non géré considéré comme représentatif des actions de valeur américaines.
L’indice de croissance Russell 3000®, marque de commerce ou marque de service de Frank Russell Co.®, est un indice non géré considéré comme représentatif du marché boursier américain.
L’indice STOXX® Europe 600 représente les sociétés à grande, moyenne et petite capitalisation de 17 pays de la région européenne.
L’indice FTSE 100 comprend les 100 plus grandes sociétés par capitalisation cotées à la Bourse de Londres.
L’indice Bloomberg US Aggregate Total Return Bond est un indice non géré considéré comme représentatif du marché américain des obligations à taux fixe de qualité supérieure.
L’indice Bloomberg High Yield Total Return Bond couvre l’univers des titres de créance à taux fixe de qualité inférieure.
L’indice FTSE NAREIT est un indice non géré considéré comme représentatif des FPI des États-Unis.
L’indice du dollar américain mesure la valeur du dollar américain par rapport aux monnaies de ses principaux partenaires commerciaux.
Les indices des directeurs d’achats sont fondés sur des enquêtes mensuelles menées auprès de sociétés du monde entier et évaluent les conditions économiques dans les secteurs de la fabrication et des services.
Le Livre beige de la Réserve fédérale est un résumé de l’information anecdotique sur les conditions économiques actuelles dans chacun des 12 districts de la Fed.
Une fiducie de placement immobilier (FPI) est une société qui possède (et exploite habituellement) des actifs immobiliers productifs de revenus ou des actifs liés à l’immobilier.
Les opinions exprimées ci-dessus sont celles de l’auteur en date du 3 septembre 2024. Les présents commentaires ne doivent pas être interprétés comme des recommandations, mais comme une illustration de thèmes généraux. Les énoncés prospectifs ne garantissent pas les résultats futurs. Ils comprennent des risques, des incertitudes et des hypothèses; il n’est pas garanti que les résultats réels ne seront pas considérablement différents des attentes.
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