Marchés et économie L’instabilité géopolitique se poursuit à l’aube de la nouvelle année
Dans le monde entier, les marchés ont gagné du terrain l’an dernier, malgré l’incertitude géopolitique, une tendance qui, selon moi, devrait se poursuivre.
Conformément aux attentes des économistes des marchés et des banques, la Banque du Canada a relevé son taux au jour le jour de 0,50 à 1 %. Il importe de noter que le taux neutre est désormais estimé à environ 2,5 %, ce qui est plus élevé qu’au pic du précédent cycle économique en raison de pressions inflationnistes plus généralisées.
La Banque va mettre un terme à la phase de réinvestissement et amorcer un resserrement quantitatif la semaine prochaine. Ce resserrement ne prévoit pas la liquidation active des avoirs, mais plutôt une absence totale d'achats d'obligations d'État sur les marchés primaire et secondaire. Compte tenu de l’amélioration des perspectives budgétaires et de la diminution des émissions d’obligations anticipée, nous ne nous attendons pas à ce que cela ait un impact significatif sur les marchés.
Les prévisions de croissance ont été revues à la hausse cette année, mais l’économie devrait ralentir en 2023. Les prévisions d'inflation ont été révisées en forte hausse pour 2022 et sont la principale explication de ce durcissement de ton. Les pressions à la hausse sur les prix en raison de la pénurie d’offre, exacerbées par l’invasion de l’Ukraine, sont plus préoccupantes à mesure que le risque de désancrage des anticipations d’inflation augmente.
L’augmentation du taux neutre attendu entre 2 et 3 % est l’indication la plus claire de la Banque qu’il faut s’attendre à une politique monétaire plus restrictive. Nous croyons depuis longtemps que le taux neutre est d’environ 2 %. Un virage vers une politique monétaire restrictive se ferait sentir dans l’économie réelle bien plus tôt que par le passé. Les prêts hypothécaires à taux variable représentent maintenant 30 % du total des prêts.1 Si l’on inclut les dettes non hypothécaires, environ 40 % de l’encours des dettes personnelles est immédiatement exposé aux hausses de taux.1
La Banque du Canada semble avoir enfin répondu aux attentes du marché. Une politique monétaire restrictive va clairement ralentir la croissance et modérer la cadence actuelle de l’inflation. Dans un contexte de politique monétaire incertaine, les valorisations des titres à revenu fixe nous semblent désormais attrayantes. À notre avis, les risques de ralentissement de la croissance économique pourraient entraîner un retour des rentrées de fonds sur les marchés des titres à revenu fixe.
Source : BMO Marchés des capitaux, 11 avril 2022
Dans le monde entier, les marchés ont gagné du terrain l’an dernier, malgré l’incertitude géopolitique, une tendance qui, selon moi, devrait se poursuivre.
La tendance croissante au conservatisme budgétaire, l’importance soutenue de la politique monétaire, l’intensification des risques géopolitiques et l’innovation technologique pourraient dicter l’orientation des marchés mondiaux au cours de la nouvelle année.
La déréglementation et les baisses d’impôt pourraient stimuler la croissance de l’économie et du marché américains, tandis que les droits de douane et les restrictions en matière d’immigration pourraient poser des défis.
Renseignements importants
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Image d’en-tête du blogue : Walter Bibikow / Getty
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