Selon la forme sous laquelle un investisseur détient des titres étrangers, des retenues d’impôt étranger peuvent s’appliquer. Vous trouverez ci-dessous un aide-mémoire présentant quatre scénarios différents.
Retenues d’impôt étranger sur les placements dans un FNB ou un fonds commun de placement
Un portefeuille diversifié ouvre des possibilités à l’investisseur, tout en l’aidant à gérer le risque. En plus de répartir les placements entre différentes catégories d’actif, la diversification consiste généralement à détenir des titres négociables sur les marchés canadiens et étrangers. Ces titres peuvent être détenus directement (p. ex., actions et obligations) ou par l’entremise de structures (ou fonds) en gestion commune, comme les fonds négociés en bourse (FNB) et les fonds communs de placement (FCP). La plupart des investisseurs canadiens détiennent des parts de FNB et de FCP canadiens, mais un investisseur peut également détenir des parts d’un fonds ayant une autre résidence, les États-Unis étant le territoire le plus probable à ce chapitre. Un FNB ou un FCP étranger peut, à son tour, investir dans des titres de son pays de résidence ou au-delà de ses frontières. Enfin, un fonds peut détenir des parts d’un autre fonds, lequel peut être canadien ou étranger.
Ces éventuelles combinaisons et permutations peuvent semer la confusion chez un investisseur qui doit déterminer et déclarer le revenu provenant de sources étrangères. De plus, il faut gérer l’incidence et les modalités de l’impôt étranger et national.
Le présent article est un aide-mémoire qui montre comment des retenues d’impôt étranger peuvent s’appliquer dans chaque structure et comment effectuer le rapprochement des retenues d’impôt dans le cadre de la déclaration de revenus canadienne.
Analysons le flux de revenu étranger et l’incidence des retenues d’impôt étranger selon quatre scénarios.
Dans le scénario A, un résident canadien investit directement dans des actions et des obligations étrangères qu’il détient dans un compte imposable (ou non enregistré). Le revenu de placement généré par les titres étrangers et versé à l’investisseur est d’abord assujetti à une retenue d’impôt étranger. Il s’agit du premier palier de retenue d’impôt. Le taux de retenue d’impôt étranger varie et peut être réduit en vertu d’une convention fiscale entre le Canada et le pays étranger. Dans le cas des placements directs dans des titres américains, la convention peut exempter le revenu d’une retenue d’impôt américain.