Garder un œil sur…
Les écarts et la valeur relative entre le haut rendement traditionnel et la dette subordonnée. Suite à la récente reprise, les obligations à haut rendement traditionnelles se négocient avec des écarts plus serrés que les moyennes à long terme et la notation plus faible de leurs émetteurs pourrait les rendre plus vulnérables à un ralentissement économique que la dette subordonnée.
Flux des ETF obligataires
Avec de nouveaux actifs nets de 9,4 milliards d’USD, janvier a été le mois le plus fort jamais connu1 de flux nets vers les ETF obligataires, surpassant même le niveau d’achat enregistré en avril 2020 après la réponse agressive des banques centrales à la pandémie.
Les afflux de janvier ont permis d’observer deux points clés. Premièrement, il y a eu une très forte demande pour les actifs libellés en EUR, le crédit « investment grade » en EUR étant la catégorie la plus importante (avec + 4 milliards d’USD), suivie des obligations d’État en EUR (+ 2 milliards d’USD). Deuxièmement, les investisseurs augmentent la part de risque au sein de leurs portefeuilles obligataires avec de la dette des marchés émergents (+ 0,9 milliard d’USD) et les obligations à haut rendement (+ 0,9 milliard d’USD) qui occupent la troisième et la quatrième place. Les ETF Aggregate Bond (+ 0,9 milliard) et de crédit « investment grade » (+ 1,4 milliard d’USD entre USD, GBP et global) ont également connu une forte demande.
Les sorties ont été limitées, avec seulement les bons du Trésor à très court terme (- 0,9 milliard USD) et les obligations indexées sur l’inflation (- 0,7 milliard USD) enregistrant des sorties de plus de 0,1 milliard USD.