Étude de l’investissement systématique mondial d’Invesco en 2024
Centrée sur l’avenir, cette analyse offre des perspectives intéressantes sur la manière dont les investisseurs déploient (et cherchent à déployer) des méthodologies avancées pour construire des portefeuilles résistants et générer potentiellement de l’alpha.
Bienvenue dans l’étude de l’investissement systématique mondial d’Invesco 2024. L’étude de cette année continue de fournir de précieux éclairages sur le paysage de l’investissement systématique, qui évolue rapidement. Vous y trouverez une énumération des dernières innovations et une analyse de la manière dont les professionnels du monde entier tirent parti des techniques quantitatives avancées dans l’ensemble des classes d’actifs.
Transcript: Mo Haghbin, Responsable Solutions
Bienvenue dans la neuvième édition de l'étude Global Systematic Investing d'Invesco. L'étude continue de se concentrer sur l'utilisation de l'investissement systématique dans l'industrie, avec plus de 130 praticiens interrogés, gérant collectivement plus de 23 billions d'actifs. Les thèmes de cette année incluent les applications et les portefeuilles multi-actifs, l'évolution des stratégies multifacteurs, l'impact et l'utilisation de l'intelligence artificielle. Et enfin, comment l'investissement systématique est utilisé pour développer des stratégies ESG hautement personnalisées.
Le premier thème explore l'essor des stratégies systématiques et la construction de portefeuilles multi-actifs, avec l'acceptation des facteurs dans de plus en plus de classes d'actifs comme les actions et les obligations. Les investisseurs ont désormais adopté des stratégies systématiques dans la construction de portefeuilles multi-actifs plus résilients. Une approche adaptative et basée sur les données permet désormais aux investisseurs d'utiliser ces stratégies pour naviguer dans un univers d'investissement plus large et un environnement macroéconomique plus complexe.
Dans le deuxième thème, l'étude explore comment les stratégies multifacteurs sont devenues plus courantes alors que les investisseurs recherchent une manière plus précise de capturer le spectre plus large des opportunités de rendement. L'étude cherche également à comprendre comment les investisseurs abordent les préoccupations concernant la concentration du marché des actions par une approche plus diversifiée et des allocations de facteurs.
Dans le troisième thème, nous continuons d'explorer l'essor de l'intelligence artificielle dans le processus d'investissement. Bien que l'utilisation de l'IA ait augmenté d'année en année, cela n'a pas été sans défis. Les répondants ont identifié la disponibilité et la qualité des données comme une préoccupation, ainsi que les considérations réglementaires et de gouvernance. De plus, les investisseurs continuent d'évaluer la justification économique de tout nouveau facteur ou signal généré par ces nouvelles techniques.
Dans le quatrième et dernier thème, l'étude continue d'explorer la relation entre l'investissement systématique et la mise en œuvre des critères ESG. L'étude a constaté que les approches systématiques sont devenues de plus en plus populaires en raison de leur capacité à offrir une personnalisation plus évolutive.
Merci pour votre intérêt pour le rapport de cette année.
Nous espérons que vous avez apprécié ces précieuses informations et nous réjouissons de vous engager sur cette étude de l'année.
Investissement systématique : l’avenir
Cette étude qui repose sur des entretiens passés auprès de 131 investisseurs systématiques, définis comme des investisseurs faisant appel à des modèles quantitatifs et des algorithmes structurés et fondés sur des règles pour prendre des décisions d’investissement, recueille les opinions de responsables de haut niveau qui gèrent 22 300 milliards de dollars d’actifs (au 31 mars 2024).
Thèmes clés
La recherche a identifié quatre thèmes principaux : L’adoption de stratégies systématiques pour construire des portefeuilles multi-actifs, l’évolution des stratégies multifactorielles vers une approche standard, le rôle croissant de l’intelligence artificielle (IA) dans les processus d’investissement et la demande croissante de solutions personnalisées pour répondre aux objectifs d’investissement durable des investisseurs.
Naviguer dans un environnement complexe : L’essor des stratégies systématiques dans la construction de portefeuilles multi-actifs
Les grands investisseurs et investisseurs institutionnels prennent en compte divers facteurs lors de la constitution de portefeuilles multi-actifs, comme maintenir les niveaux de liquidité et réduire la volatilité au minimum. Ces facteurs correspondent étroitement aux capacités des stratégies systématiques, qui offrent aux investisseurs un outil puissant leur permettant d’atteindre leurs objectifs d’investissement. Pour reprendre les termes d’un investisseur institutionnel nord-américain : « Nous allons au-delà des allocations statiques pour adopter une approche plus dynamique, axée sur les chiffres, qui permet de mieux gérer la volatilité et de saisir les opportunités dans toutes les classes d’actifs. »
L’évolution des stratégies d’investissement multifactorielles
Le deuxième thème explore la dynamique évolutive de l’investissement multifactoriel, qui constitue désormais la norme puisque les rendements factoriels créent des opportunités, mais sont également sources de défi pour les investisseurs. Pour donner un exemple, comme la prédominance des actions technologiques des grandes capitalisations augmentait le risque de concentration, les investisseurs ont recherché des solutions via l’investissement factoriel, en passant notamment par une hausse des expositions aux titres « valeur » à titre d’éventuelle couverture.
Le rôle croissant de l’IA : De l’outil d’investissement à l’impératif stratégique
La transformation de l’IA, qui était d’abord utilisée comme un outil annexe par les investisseurs et qui fait désormais partie intégrante du processus d’investissement, notamment pour l’optimisation de portefeuille, est au cœur du sujet de notre troisième thème. Les applications d’intelligence artificielle en matière d’investissement sont variées et en expansion, et les applications qui en découlent gagnent rapidement du terrain. Par exemple, 47 % des investisseurs utilisent l’IA pour analyser l’actualité, les présentations de résultats et les médias sociaux, contre 35 % en 2023. Cette jauge de l’humeur du marché en temps réel peut offrir un avantage sur des marchés en rapide évolution.
Approche active de l’investissement ESG - L’essor des stratégies personnalisées et systématiques
Le quatrième thème aborde l’évolution de comportement des investisseurs qui emploient désormais une approche systématique pour intégrer les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) au sein de leurs portefeuilles. Selon un investisseur institutionnel européen, « Les solutions ESG standardisées ne suffisent plus. Nous devons être capables d’affiner notre approche ESG pour refléter nos priorités spécifiques et les défis ESG propres à notre univers d’investissement. Les stratégies systématiques nous donnent les outils pour y parvenir. »
L’offre Invesco
Invesco est un leader de l’investissement factoriel qui fournit de longue date à ses clients des solutions innovantes et axées sur les résultats. Découvrez notre gamme de produits qui offre à vos clients la puissance des capacités factorielles d’Invesco.
FAQ
L’investissement factoriel est une approche d’investissement systématique, fondée sur des données probantes qui vise certaines caractéristiques d’un actif, appelées facteurs, afin de nous renseigner sur le rendement ou le risque attendu du titre. Il s’agit d’un processus d’investissement basé sur des preuves et des recherches empiriques dans lequel chaque rendement d’un actif, et donc chaque portefeuille, peut être décomposé en un ensemble de facteurs qui déterminent le risque et les rendements. Nous pouvons structurer un portefeuille de manière spécifique en fonction de facteurs d’investissement. Certains des facteurs d’investissement les plus courants sont la valeur, la dynamique, la qualité et la faible volatilité. En investissant dans des actifs et des portefeuilles présentant des caractéristiques factorielles attrayantes, les investisseurs peuvent viser une prime à long terme. L’investissement factoriel est le résultat d’une recherche universitaire approfondie, le premier modèle à un facteur a été développé dans les années 1960.
L’idée qui sous-tend l’investissement factoriel consiste à exploiter systématiquement les facteurs de risque et de rendement et à proposer des portefeuilles offrant un meilleur profil risque-rendement. L’investissement factoriel peut être considéré comme une troisième approche distincte de la stratégie d’indexation pondérée par le marché et de la stratégie active traditionnelle. En fonction de la mise en place et de la complexité des approches, l’investissement factoriel se situe généralement quelque part entre ces deux autres options en termes de valeur ajoutée attendue et de coût. L’investissement factoriel présente également des avantages majeurs tels que la transparence, l’évolutivité et le coût par rapport aux approches actives traditionnelles, sans pour autant renoncer à la possibilité de personnaliser, de contrôler le risque et de rechercher des rendements plus élevés comme avec l’investissement pondéré par la capitalisation boursière.
Certains des facteurs communs visés sont les suivants :
Valeur : on s’attend à ce que les actions bon marché génèrent des rendements plus élevés. Le raisonnement du facteur « valeur » est simple : il est logique de s’attendre à ce que l’achat d’un actif bon marché produise des rendements plus élevés que l’achat d’un actif plus cher. Le potentiel de rendement supérieur de la « valeur » par rapport à son opposé la « croissance » a été identifié par Basu en 1977 et fait l’objet de nombreuses recherches et mesures depuis lors.
Dynamique : les actions ayant enregistré de solides performances par le passé devraient continuer sur cette voie. Le facteur dynamique décrit le phénomène selon lequel les actions qui ont affiché un beau parcours par le passé ont tendance à poursuivre ainsi, du moins à court terme. Jegadeesh et Titman ont pour la première fois découvert en 1993 qu’acheter d’anciens titres gagnants et vendre d’anciens titres perdants était une stratégie qui produisait des rendements excédentaires.
Qualité : on s’attend à ce que les entreprises de meilleure qualité génèrent de meilleurs rendements que les entreprises de moindre qualité. Les stratégies factorielles abordent la qualité en sélectionnant les titres en fonction de mesures de qualité au niveau du bilan, telles que le rendement des capitaux propres et le levier financier.
Volatilité : on s’attend à ce que les actions à faible volatilité surperforment les actions à forte volatilité sur une base ajustée du risque. La raison pour laquelle les actions présentant une volatilité historiquement faible peuvent produire des rendements ajustés au risque plus élevés est qu’il s’agit généralement de sociétés stables et plus défensives. Même si leurs perspectives de croissance sont plus limitées, elles ont tendance à avoir des bilans plus solides, versent généralement des dividendes et peuvent accroître leurs bénéfices et leurs dividendes même dans un environnement de croissance économique moins favorable. Le facteur de faible volatilité a été identifié pour la première fois au début des années 1970 par Haugen et Heins.
Les raisons de l’existence des rendements factoriels peuvent différer selon les universitaires et les praticiens, mais elles ont toutes un point commun : Les justifications des facteurs d’investissement se présentent sous l’une des trois formes suivantes : primes de risque, anomalies de comportement et structure du marché :
Primes de risque : le facteur compense la prise de risque systématique.
Anomalies comportementales : le facteur trouve son origine dans un comportement persistant, mais pas nécessairement rationnel, des investisseurs.
Structure du marché : la prime factorielle résulte potentiellement de la structure du secteur, des contraintes du marché, etc.
Il peut être difficile d’établir un lien définitif entre la performance des facteurs et les phénomènes comportementaux, et on est tenté de l’utiliser comme une explication passe-partout lorsque l’existence de primes de risque ou d’influences structurelles n’a pas été démontrée. Lorsque le comportement des investisseurs semble, à première vue, irrationnel, ce comportement peut être le reflet d’une autre motivation non observée, mais rationnelle. C’est pour cette raison que l’on ne peut pas supposer que le marché parviendra à surmonter les anomalies comportementales apparentes si les investisseurs apprennent à négocier de manière plus rationnelle.
Bien que l’investissement factoriel soit bien établi dans le domaine des actions, sa justification n’est pas spécifique à une classe d’actifs et est tout aussi puissante lorsqu’elle est appliquée aux portefeuilles obligataires. Il a été constaté que certains facteurs tels que la valeur, le portage et la faible volatilité pouvaient expliquer les facteurs de risque et de rendement des portefeuilles obligataires.
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Risques d’investissement
La valeur des investissements et des revenus éventuels fluctuera (cela peut être en partie dû aux fluctuations des taux de change) et les investisseurs pourraient ne pas récupérer la totalité du montant investi.
Informations importantes
Il s’agit de matériel de marketing et non de conseils financiers. Il ne s’agit pas d’une recommandation d’achat ou de vente d’une classe d’actifs, d’un titre ou d’une stratégie en particulier. Les exigences réglementaires qui exigent l’impartialité des recommandations en matière d’investissement/de stratégie d’investissement ne sont donc pas applicables, ni aucune interdiction de négocier avant publication. Les points de vue et opinions sont basés sur les conditions actuelles du marché et sont susceptibles de changer. De plus amples informations sur nos produits sont disponibles en utilisant les coordonnées indiquées.